Manifestations Bangkok

Publié le par Chico

Bonjour a tous,

Comme vous avez pu l'apprendre depuis la France, ca chauffe a Bangkok, le PAD (parti democratique) se supporte plus que les hommes mis en place par Taksin continue sa politique, tout en tirant certainement plus d'une ficelle depuis sa luxueuse residence en Angleterre. Le precedent premier ministre Thailandais a choisi la fuite face aux accusations de corruption et ne c'est pas presente aux premieres auditions pour se defendre face a ces accusations.

Toujours est il que le PAD fait le forcing et siege depuis une semaine aux allentours de plusieurs batiments du gouvernement pour demander la demission du gouvernement actuel. Des affrontements ont eclates ici et la, mais uniquement autours de sites sensibles. L'etat d'urgence a ete declare hier par le gouvernement, les rassemblement en groupes et en public sont interdits, mais bon rien de dramatique, hier soir nous etions en club avec des amis et hors mis quelques controles renforces sur les grands axes, rien de particulier, il suffit de ne pas aller dans les quartiers sensibles ou les Thais et policiers s'affrontent vigoureusement depuis maintenant quelques heures. Nous en seront plus d'ici la fin de semaine, de nouvelles manifestations ont ete prevus pour Mercredi (qui devrait etre assez tendu selon nos sources). Donc pas d'inquietude pour l'instant, on nous laisse jouer au golf tranquille et les restaurants et bars sont ouverts, pour le reste c'est un probleme entre Thai, il suffit de reste en dehors des zones de baston. Je ne manquerais pas de vous tenir informer sur le blog de l'evolution de la situation.

Ci apres la depeche AFP:
"En raison des violences nocturnes qui ont troublé l'ordre dans le pays et (qui) sont allées à l'encontre des lois, le gouvernement a déclaré l'état d'urgence (à Bangkok), ce qui affectera les libertés individuelles", a annoncé le gouvernement cité par la radio d'Etat.

Les heurts, brefs mais violents, ont fait au moins un mort et 44 blessés, dont trois par balles, a indiqué le Centre national d'urgence. "Un homme de 53 ans est mort après avoir été battu à l'aide d'objets contondants. Il est décédé dans un hôpital public", a-t-il ajouté.

M. Samak, 73 ans, Premier ministre depuis à peine sept mois, a nommé le commandant en chef de l'armée, le général Anupong Paojinda, à la tête d'un commandement spécial chargé de faire appliquer l'état d'urgence. Cette équipe comprend également le chef de la police nationale et le commandant militaire de la région de Bangkok, a indiqué la radio d'Etat.

"En vertu de l'état d'urgence, Anupong peut interdire l'accès à certains endroits et contraindre les gens à quitter n'importe quel lieu", a ajouté la radio. Les rassemblements de plus de cinq personnes sont désormais proscrits.

La bourse de Bangkok perdait près de 2% en milieu de journée.

Dans la nuit, des milliers de manifestants pro et anti-gouvernementaux --certains casqués et armés de barres de fer-- se sont affrontés à Bangkok, selon la police qui a fait état de coups de feu et a demandé à l'armée de lui prêter main forte.

Les deux groupes de manifestants se sont opposés violemment non loin du siège du gouvernement, occupé depuis une semaine par des milliers de partisans de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), coalition hétéroclite de militants nationalistes, royalistes et syndicaux.

La PAD continue de réclamer le départ de Samak Sundaravej, qu'elle accuse d'être la "marionnette" de l'ancien Premier ministre de Thaïlande, Thaksin Shinawatra, renversé par un coup d'Etat en 2006 et réfugié en Grande-Bretagne après des accusations de corruption.

Peu après la proclamation de l'état d'urgence, le principal leader des manifestants a exhorté 5.000 de ses partisans à ne pas céder.

"Vous ne devez pas avoir peur de l'état d'urgence", a lancé Sondhi Limthongkul, fondateur de la PAD, dont les militants restent barricadés à l'intérieur du siège du gouvernement. "Nous resterons ici", a surenchéri Pibhop Dhongchai, autre meneur du mouvement de protestation. "Le gouvernement doit décider s'il lance ou non un raid contre notre campement", a-t-il dit.

De son côté, Samak Sundaravej, jusqu'ici réticent à recourir à la force pour déloger les manifestants, a exhorté mardi les protestataires à évacuer les lieux. "Ils doivent être déplacés de Government House", a déclaré M. Samak depuis le quartier-général de l'armée. "Je n'avais d'autre choix que de déclarer l'état d'urgence à Bangkok pour régler le problème une fois pour toutes. L'armée et la police feront appliquer (la mesure d'exception)", a ajouté M. Samak qui a exclu de démissionner ou de dissoudre le Parlement.

Lundi, la principale confédération syndicale, la State Enterprises Workers' Relations Confederation (43 syndicats, 200.000 membres), avait appelé à des débrayages à partir de mercredi, menaçant de couper l'eau et l'électricité aux agences du gouvernement. En 2006, la PAD avait contribué, également par des actions dans la capitale thaïlandaise, à déstabiliser M. Thaksin avant son renversement par des généraux royalistes.

Le parti de M. Samak, dominé par des lieutenants de M. Thaksin, avait largement remporté en décembre dernier les premières élections législatives depuis le putsch. Mais, mardi, indépendamment de la crise, la Commission électorale a recommandé au bureau du procureur général d'ordonner la dissolution du parti de M. Samak pour fraude électorale.

Publié dans philexpatlife

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